Site généalogique de Christian Duic

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MAJ Page le 04/06/05


Pluneret

Géographie. Le territoire de Pluneret forme une péninsule triangulaire naturellement délimitée par deux rivières. A l’est, le Sal ou rivière du Bono le sépare de Plougoumelen et de son ancien port du Bono. A l’ouest, le Loch le sépare de Brech, Crach et Auray, à l’exception du quartier de St Goustan. Point de rivière au nord, mais de vastes champs que traverse une frontière avec Plumergat, Mériadec et Ste Anne-d’Auray, commune indépendante de Pluneret depuis seulement 1950. A l’extrême sud, la rencontre des deux cours d’eau à la pointe de Kerisper donne naissance à la rivière d’Auray, sujette à l’influence des marées.

Paroisse. Au 6e siècle, les premiers bretons s’installent et donnent le nom de leur chef Neret au territoire. Jusqu’à leur expulsion en 937, les normands ruinent tout le pays qui doit être reconstruit. Une église paroissiale est ainsi bâtie au 11e siècle, avant d’être démolie en 1876 pour l’actuelle de style néo-gothique. 

Dans un village typique au bord de la rivière du Bono, une chapelle est dédiée à Ste Avoye, compagne de Ste Ursule, princesse de Grande-Bretagne, avec qui elle est décapitée par les Huns à Cologne au 5e siècle. L’édifice est construit dans les années 1550 par le comte de Lesterlin, qui possède à gauche du chœur son banc seigneurial. Les armoiries ont été enlevées au couteau à la Révolution. Le clocher-porche est très imposant avec ses contreforts et sa hauteur dignes de celui d’une église. Après avoir été touché par la foudre en 1727, le sommet est remplacé par un clocheton en ardoise. A l’intérieur de la chapelle, le sol est resté en terre battue. La voûte de la nef est en forme de carène renversée de bateau. Un jubé exceptionnel comprend les statues des douze apôtres du côté de l’entrée, celles de douze autres personnages dont les Sept Vertus du côté de l’autel, le tout couronné d’un calvaire avec St Jean et la Ste Vierge. Au pied ce jubé, l’un des deux blocs de pierre au sol, légèrement creusé, est appelé le bateau de Ste Avoye. D’après la croyance, les enfants qui y sont déposés prennent des forces. Ailleurs, treize globes de verre contiennent des couronnes de fleurs offertes en ex-voto par des jeunes mariés. Quelques peu éclipsés depuis les pèlerinages de Ste Anne d’Auray, deux importants pardons se déroulent toujours à Ste Avoye le premier dimanche de mai et le second dimanche de Septembre.

Seigneuries. Sous l’Ancien Régime, Pluneret a compté jusqu’à vingt seigneuries. Au sud, celle de Kerisper remonte au 15e siècle avec son manoir très remanié depuis. Elle appartient à l’origine aux Lesterlin, à partir de 1601 aux Montigny. La seigneurie de Kerzo est aussi ancienne avec son château remanié au 18e siècle. Mais la plus connue est celle de Kermadio. Dans le château du 19e siècle, la comtesse de Ségur, auteur en autre des « Malheurs de Sophie », vit en effet ses dernières années auprès de sa fille. Bien que décédée à Paris, elle est inhumée en 1874 dans le cimetière de Pluneret, où sa tombe est toujours entretenue.

 

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