Géographie. Bien délimité par plusieurs
ruisseaux se jetant dans un bras de la rivière d’Etel, ce territoire
est limitrophe de Landaul au sud, Pluvigner au nord-est, Languidic
au nord, Nostang à l’ouest.
Paroisse.
Son nom vient de Lan, désignant un lieu consacré, et de Devan ou Evan, qui serait
un saint fondateur. Dédiée à saint Martin, l’église paroissiale
actuelle est entièrement reconstruite en 1834. Elle remplace une chapelle du
15e siècle, dont seules quelques sculptures d’animaux sont conservées dans
le mur méridional. Une maison de la rue d’Auray présente sur le linteau
d’une fenêtre deux figures originales entourées d’outils de travail :
« Landévant et sa femme ».
Seigneuries. L’une des plus anciennes, celle
de la Demi-Ville, appartient du 13e au 17e siècles aux Bahuno, puis aux
Villeblanche et aux Perrien. Cette dernière famille s’impose au 18e siècle
en acquérant de nombreuses terres et en construisant en 1702 le château de Lannouan,
belle bâtisse de style classique entourée de deux ailes. Les Perrien
marquent
encore le pays au 19e siècle en construisant en 1871 la mairie et en créant en
1891 le cimetière, dont 100 m2 sont réservés à leurs sépultures : « Le
Carré de Perrien ». Aujourd’hui, après avoir souffert de
l’occupation allemande, leur château appartient à une compagnie commerciale.
Une autre importante seigneurie, celle du Val, s’étend en grande
partie sur Landévant, et partiellement sur Mendon et Landaul. Elle tient son
nom de ses premiers propriétaires puis revient successivement aux familles Du
Han,
Francheville et Robien. Son château, situé sur la route de Baud, remonte au
15e siècle. Il conserve encore une tour hexagonale de deux étages jouxtant le
pignon d’un bâtiment de même hauteur, sous lequel un porche donne accès à
la cour d’honneur.
Évènements. Pendant la Révolution, Landévant
compte de nombreux royalistes et chouans, qui tiennent la position quelques
jours après le débarquement des Émigrés en Juin 1795. Le bourg a également
été un relais de poste sur la route des diligences.