Notre implantation réunionnaise est assez récente.
Les plus anciens ancêtres connus sont esclaves : Adèle TIVOLI (n°23, née vers 1817) et
son futur beau-fils Bénédict PROCRIS (n°10, né vers 1810)
arrivent d’Afrique vers 1825-1830 (1-2)
avec la traite clandestine. Ils
vivent à Saint-Benoît, Salazie,
Saint-André.
Après
l’abolition de l’esclavage en 1848, sont des engagés :
SAMORI (n°4) arrivé d’Afrique vers 1852-1856 (3), futur
beau-fils de Bénédict PROCRIS. Il vit à Saint-André,
puis à Saint-Denis.
NAVOU (n°15) arrivée d’Inde
vers 1875(A). Elle s'installe brièvement à Saint-Pierre.
A l’instar du reste
de la population, notre famille s’implante donc principalement sur la côte,
dans la plaine sucrière au nord
et au sud, puis plus tard dans les hauts (Salazie). Le départ de La
Réunion s’effectue vers
Madagascar, qui se développe fortement sous les colons français à
partir de 1885. Il s’effectue en raison :
Sans doute de la recherche de travail pour NAVOU
(n°15), alors que la crise sucrière
affecte toute l'économie réunionnaise à la fin du 19e siècle.
Elle arrive à Diégo-Suarez vers
1885-1890 (B).
Elle marie sa fille à Salomon PANON (n°7), venant
directement d'Inde (C).
De
l’affectation militaire
pour Julien SAMORI
(n°2), qui arrive à Tamatave
en 1902 (7),
puis à Diégo-Suarez vers 1915
(8). Il s'allie à la famille
précédente.