Sans doute vers 1885-1890, au début de la
colonisation de la grande île par les français, la dénommée NAVOU
(n°15) arrive à Diégo-Suarez avec ses enfants, venant de Saint-Pierre
de la Réunion. Elle exerce alors le métier de marchande.
Le 13 octobre 1894, elle marie sa fille Maria (n°7) âgée de 15 ans et demi, à un cuisinier
indien récemment immigré, Salomon PANON (n°6).
Fils de SAVRINAYAGON (a priori sa mère), Salomon PANON vient directement de Pondichéry, où il
serait né vers 1863. Son prénom, venant du roi biblique, prouve qu'il
a été baptisé. Son patronyme est plutôt d'origine
européenne. Le sieur Panon, ancêtre de la fameuse famille Desbassayn, a notamment laissé son nom à l'actuelle commune de Bras-Panon à la Réunion. Mais une branche
vit aussi en Inde.
Dès l'année suivante,
le 30 juillet 1895 (selon la tradition, mais officiellement le 8 août) naît (Marthe) Augustine SALOMON (n°3), qui
porte le prénom de son père pour patronyme, comme le veut la tradition
tamoule (mal comprise par les officiers de l'état civil cherchant à
inverser nom et prénom par la suite). Les deux témoins à la mairie sont des cuisiniers indiens
âgés de la trentaine.
Le 26 juin 1899, Salomon reconnaît une fille, Marie Mathilde
SALOMON,
née de la dénommée Marie Célina RAGEVA. Vécut-il vraiment
avec celle-ci ? Certes la polygamie existe pour les hindous, mais il est
catholique (et sans doute citoyen français), et a du
créer un scandale. Peut-être pour cette raison, il part avec sa
famille pour Beira, sur la côte du Mozambique, où la
jeune Augustine apprend l'Anglais ou plutôt le
Portugais. Il disparaît ensuite sans nouvelles. Maria NAVOU serait alors retournée seule avec
sa fille, peut-être vers 1910, à Diégo-Suarez, où devait encore
vivre sa propre mère NAVOU (décès non trouvé, mais supposé
avant 1930).
Mariages de Diégo-Suarez, 1894 (CAOM MAD/DIEGOSUARE/6)
Acte n°11 : Panon Salomon & Navou Maria
L'an mil huit cent quatre vingt quatorze, le treize octobre à quatre heures du soir, par devant nous, Poirier Achille, receveur des postes remplissant par ordre de monsieur le gouverneur les fonctions d'officier de l'Etat Civil de la colonie de Diégo-Suarez, ont comparu le nommé Panon Salomon immigrant indien âgé de trente et un ans, natif de Pondichéry, chef-lieu des Etablissements français dans l'Inde, domicilié à Diégo-Suarez, fils majeur de Savrinayagon.
Et la nommée Navou Maria, sans profession, née le vingt sept décembre mil huit cent soixante dix huit à l'île de la Réunion, commune de Saint-Pierre, domiciliée à Diégo-Suarez, fille mineure de Navou marchande domiciliée à Diégo-Suarez.
Les comparants, procédant avec l'assistance de la mère de la future épouse ici présente et expressément consentante, nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage, dont les publications ont été faites les dimanches seize et vingt trois septembre de la présente année.
A l'appui de leur réquisition, les parties nous ont produit : 1°) Une décision de monsieur le gouverneur en date du vingt neuf septembre dernier dispensant le nommé Panon Salomon de produire l'acte de consentement ou l'acte de décès de ses parents, ainsi que son acte de naissance. 2°) L'acte de naissance de Navou Maria délivré sous la date du dix-sept mai mil huit cent quatre vingt quatorze.
Toutes les pièces ci-dessus désignées resteront annexées au présent acte de mariage, ainsi que le certificat de publications et de non opposition, délivré par nous, officier de l'Etat Civil en date de ce jour.
Les futurs époux ainsi que les personnes ici présentes pour autoriser le mariage, interpellés par nous en exécution de la loi du dix juillet mil huit cent cinquante, nous ont déclaré qu'il n'a point été fait de contrat de mariage.
Aucune opposition à ce mariage ne nous ayant été signifiée, nous, officier de l'Etat Civil faisant droit à la réquisition des parties, leur avons donné lecture des pièces ci-dessous désignées et des dispositions du code civil au chapitre VI du titre du mariage sur les droits et les devoirs respectifs des époux, après quoi nous avons demandé au futur époux et à la future épouse, s'ils voulaient se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons prononcé au nom de la loi que le nommé Panon Salomon et la nommée Navou Maria sont unis par la mariage.
Le tout a été fait publiquement et en présence des sieurs : Martine Jean-Baptiste âgé de trente cinq ans, Titus Julien âgé de quarante ans, tous deux charpentiers domiciliés à Antsirane, chef-lieu de Diégo-Suarez, témoins du futur époux, et Nasseau Joseph boulanger âgé de vingt trois ans, Labourdette Jean-Baptiste commis de commerce âgé de trente ans, tous deux domiciliés à Antsirane (Diégo-Suarez), témoins de la future épouse.
Lecture faite du présent acte aux comparants et aux témoins, nous l'avons signé avec eux sur les trois registres, la comparante et la mère de la future épouse ayant déclarés ne le savoir faire.
Naissances de Diégo-Suarez, 1895 (CAOM MAD/DIEGOSUARE/7)
Acte n°27 : Salomon Marthe Augustine.
L'an mil huit cent quatre vingt quinze, le neuf août à huit heures du matin par devant nous Poirier Achille, receveur des
postes remplissant les fonctions d'officier de l'Etat Civil de la colonie de Diégo-Suarez, a comparu le sieur Panon Salomon âgé de trente deux ans, cuisinier, né à Pondichéry, lequel nous a présenté une enfant du sexe féminin, qu'il nous a dit être née à Antsirana le huit août à [...] heures du [...] de lui déclarant et de Navou Maria, âgée de dix sept ans, sans profession, née à l'île de la Réunion, commune de Saint Pierre, tous deux domiciliés à
Diégo-Suarez, et il a donné à cette enfant les prénoms de Marthe et Augustine. Ces déclarations et présentation ont été faites en présence des sieurs Patriery Chaïbou âgé de trente sept ans et Moutoussamy Traya âgé de trente quatre ans, tous deux cuisiniers, domiciliés à Diégo-Suarez et, a le comparant signé avec nous le présent acte après lecture faite, les témoins ayant déclaré ne le savoir faire.
Mentions marginales :
Mariée à Diégo-Suarez le 12/11/1917 avec Samori Julien.
Décédée à Ploemeur (Morbihan) le 11/07/1986.
Le 12 novembre 1917, Augustine SALOMON épouse Julien SAMORI.
(n°2). Elle est alors âgée de 22 ans, et est couturière. Elle "déclare sous
la foi du serment qu'elle ignore le domicile de son père duquel
elle est sans nouvelle depuis fort longtemps".
Originaire
de Saint-André de
la Réunion, Julien SAMORI est plus âgé, presque 39 ans, en
fait le même âge que sa belle-mère Maria NAVOU à quelques
jours près ! Il est caporal tailleur au 3e régiment
des tirailleurs malgaches, affecté à Diégo-Suarez, et revenait de la
guerre en Europe. Il a aussi vécu à Tamatave environ 12
ans. Bien qu'il se dit célibataire, il a deux filles, Julienne et Marguerite,
qu'il élève dans son nouveau foyer pendant
une dizaine d'année. De sa seconde union, il a cinq enfants, dont
quatre parvenus à l'âge adulte : Yvette née en 1919, Maurice
(prénommé comme son grand-père) né en 1920, Henri né en
1922, et la dernière Marcelle née en 1925. En 1919, avant la
naissance d'Yvette, il se rend une dernière fois à La Réunion, pour
rendre visite à ses parents restés à Saint-Denis,
et présenter son épouse.
La
famille SAMORI à Madagascar dans les années 1950
Augustine SALOMON
avec sa fille Yvette, une amie et l'une de ses petites-filles, vers 1955.
Maurice
SAMORI, son épouse Odette et la
fille du premier mariage d'Odette, à Tuléar.
Henri
SAMORI, son épouse Thérèse, et
leur fille Nicole à Majunga vers 1951
La benjamine Marcelle SAMORI et son
futur époux Gustave DUIC, en 1950.
Julien
acquiert une parcelle de terrain, où il bâtit une maison, au 10 rue
Cabot (du nom du navigateur). Il a la main verte, et le jardin est
magnifiquement entretenu. A proximité, s'élèvent le temple (Eglise
luthérienne), le Cercle Jeanne d’Arc (salle de location), et … la
prison. Quelques plaisanteries étaient parfois faites au sujet des
prisonniers qui passaient devant la petite propriété. Julien travaille à son
compte, comme tailleur d’habit, jusque dans les années 1950,
pratiquement que pour des militaires, et surtout des officiers. Il
possède deux machines à coudre, l’une pour lui, l’autre pour son
épouse Augustine qui l’aide. Il dispose aussi un grand miroir
dans le salon. Un jour, un capitaine fraîchement promu vint essayer le
costume qu’il avait commandé. Il ne le trouva pas suffisamment ajusté.
Bien que Julien tentait de le rassurer, il insista pour un ajustement.
Julien repris donc les mesures et mis le costume sur un cintre. Une
semaine plus tard, le capitaine revint, essaya le costume, et le trouva
parfait… Or le costume n’avait pas bougé de son cintre en
l’espace d’une semaine !.. Par ailleurs, Julien touche une
pension militaire tous les trimestres. A chaque fois, c’est un moment
de fête à la maison, car il achète une bouteille de champagne et des
gâteaux à la pâtisserie.
Si Julien est le chef indiscutable dans le petit
atelier de couture, Augustine est dans la maison une maîtresse
femme avec beaucoup de caractère, voire de sévérité, mais le foyer
reste très accueillant :
Elle élève déjà ses belles-filles Julienne et Marguerite.
Elle considère Mathilde comme sa soeur, et non sa
demi-soeur, qui décède prématurément à 25 ans, le 28 novembre
1924. Celle-ci s'était toutefois mariée au charpentier Pierre
CAMESTY
en 1921, et avait donné naissance à une fille, Pierrette,
qui sera parfois hébergée à la maison.
Elle considère aussi comme son oncle Emmanuel RAGEVA, frère
de Célina, qui n'a pourtant aucun lien de sang. Surnommé le "Grand batteur",
il est très grand et mince, très clair de peau, et va
régulièrement mangé chez elle, si bien qu'il est réputé
pique-assiette. Il faut dire que la cuisine était très bonne...
Dans les années 1950, elle élève certains de ses
petits-enfants.
Maria NAVOU trouve un emploi de ménagère
chez Victor MILLIOT, l'un des grands amis de son beau-fils. Elle dispose
alors d'une petite chambre dans la cour de la propriété. Menue et de
très petite taille, elle est très active, et boit du café serré.
Chaque dimanche, habillée toute en noir, elle va à la messe de 6H à
la cathédrale (assez éloignée, mais longtemps seule église de la
ville), dite messe des Malgaches, bien que célébrée en latin, alors
que le reste de la famille se rend à la messe de 11H. Elle est parfois
aidée pour ses courses par sa petite-fille Marcelle. Sur sa
vieillesse, elle est hébergée par son beau-fils, et meurt chez lui le
24 août 1942, âgée de 63 ans.
En 1943, un an après le débarquement
anglo-américain à Diégo-Suarez, Maurice SAMORI, âgé de 23
ans, créé un orchestre baptisé "Les amis de la musique".
Le groupe est composé de lui même comme chef et saxophoniste (mais il
joue aussi la clarinette, la trompette, le trombone à coulisse, le
piano), de son frère Henri comme trompettiste, de Michel BILBAO
comme accordéoniste, de Paulo FARGEOT, jeune beau-frère d’Henri,
âgé de seulement 12 ans, comme batteur, ainsi que d’un guitariste,
et parfois un pianiste. Les répétitions ont lieu dans une grande
pièce rue Rigault. L’orchestre se produit presque tous les samedis
soirs dans les salles de la ville, notamment au "Garrison"
(Cercle des officiers mariniers), dans des hôtels-restaurants,
notamment "Chez Germaine" (où Marcelle rencontre
son futur mari), et la chic salle de l’hôtel Colbert, ainsi qu’aux
populaires bals doudou, en plein air et gratuits. Il joue tous les tubes
de l’époque, tango, paso doble, rumba, sega, bip up, succès de Piaf
et de jazzmen américains… Dans la ville, il a pour unique concurrent
l’orchestre "Honorine", moins jeune, moins populaire,
plus cher. Il s’arrête vers 1951, lorsque les deux frères SAMORI
quittent Diégo-Suarez : Maurice, qui est ébeniste, pour Majunga
où il se mariera, Henri, qui est mécanicien, pour Tuléar avec
son épouse. Mariée depuis 1950 au marin breton Gustave DUIC, Marcelle,
employée de banque, part aussi en 1954, pour la France, mais elle
revient à Diégo-Suarez de 1958 à 1961.
Avec les p'tits gars de la marine.
Lors d'un pique-nique.
Une case accueillante.
Julien SAMORI s'éteint à l'âge de 78 ans le 7 juillet
1957. Dans les années 1960, après l'indépendance de Madagascar, sa veuve et ses enfants
rejoindront progressivement non pas La Réunion, qu'ils ne connaissent
pas, et qui subit encore des difficultés économiques malgré la départementalisation de 1946,
mais la France, et plus précisément Lorient en Bretagne, d'où est
originaire Gustave DUIC. Après avoir vécue seule, puis en
maison de retraite à Lorient, Augustine SALOMON est décédée
dans une maison médicalisée à Ploemeur, dans le Morbihan, le 11
juillet 1986, âgée de près de 91 ans. A ce jour, la famille comprend
quelques 70 descendants, hors conjoints.
Mariages de Diégo-Suarez, 1917 (Service de l'Etat Civil de
Nantes)
Acte n°21 : Samori Julien et Salomon Marthe Augustine
Registres des mariages de Diégo-Suarez, 1917 (Service de l'Etat Civil de Nantes).
L'an mil neuf cent dix sept, et le lundi douze novembre à seize heures quinze minutes par devant nous, DEMORTIERE Georges, administrateur en chef des colonies, chevalier de la Légion d'Honneur, maire de Diégo-Suarez, remplissant les fonctions d'officier de l'Etat Civil, ont comparu :
Monsieur SAMORI Julien, caporal tailleur au troisième Régiment de tirailleurs malgaches, célibataire, né à Saint-André (Réunion) le douze décembre mil huit cent soixante dix huit, domicilié à Diégo-Suarez (Madagascar), fils majeur et légitime de SAMORI, cultivateur, et de PROSCRIS Marie Adèle, couturière, tous deux domiciliés à Saint-Denis (Réunion), agissant de propre volonté, d'une part.
Et Mademoiselle SALOMON Marthe Augustine, couturière, célibataire, née à Diégo-Suarez (Madagascar) le huit août mil huit cent quatre vingt quinze, domiciliée en cette commune, fille majeure et légitime de SALOMON Panon et de NAVOU Maria, sans profession, son épouse, domiciliée à Diégo-Suarez (Madagascar), agissant avec le consentement de sa mère, présente au mariage et expressément consentante d'autre part.
Les dits comparants nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage, à l'appui de cette réquisition, les parties ont produit :
1- L'acte de publication de leur mariage qui a été affiché à la porte de la maison commune d'Antisarane les dimanches vingt et un et vingt huit octobre mil neuf cent dix sept, sans qu'il soit survenu d'opposition.
2- Une expédition de l'acte de naissance du futur époux délivrée à la date du trois août mil neuf cent dix sept.
3- Une expédition de l'acte de naissance de la future épouse délivrée à la date du vingt août mil neuf cent dix sept.
En ce qui concerne le consentement du père de la future épouse, celle-ci déclare sous la foi du serment qu'elle ignore le domicile actuel de son père, duquel elle est sans nouvelle depuis fort longtemps.
Les futurs époux ainsi que la mère de la future épouse ici présente pour autoriser le mariage, interpellés par nous en exécution de la loi du dix juillet mil huit cent cinquante, nous ont déclaré qu'il n'a pas été fait de contrat de mariage.
Aucune opposition ne nous ayant été signifiée, nous, officier de l'Etat Civil faisant droit à la réquisition des parties, leur avons donné lecture des pièces ci-dessus mentionnées, qui ont été dûment paraphées par les parties et nous pour être annexées au présent, ainsi que du chapitre six titre cinq du code civile " des droits et des devoirs respectifs des époux ".
Après quoi, nous avons demandé au futur époux et à la future épouse s'ils voulaient se prendre pour mari et pour femme, chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous avons prononcé au nom de la loi que monsieur SAMORI Julien et mademoiselle SALOMON Marthe Augustine sont unis par la mariage.
Le tout a été fait publiquement et en présence de messieurs DURUT Auguste, âgé de trente sept ans, sergent à la section des commis et ouvriers d'administration de l'Intendance militaire, et NIVRY Joseph âgé de soixante et un ans, tailleur de pierres, témoins du futur époux, et de messieurs MARTINE Jean-Baptiste, âgé de cinquante huit ans, charpentier et POSSIN Pavadé, âgé de soixante cinq ans, commerçant, témoins de la future épouse, tous quatre non parents des époux et domiciliés à Diégo-Suarez (Madagascar).
Et nous avons donné lecture du présent acte, que les parties et les témoins ont signé avec nous, la mère de la future épouse ayant déclaré ne le savoir de ce interpellée.
Décès de Diégo-Suarez, 1942 (Service de l'état civil de
Nantes)
Acte n°78 : Navou
Maria
Le vint quatre août mil neuf cent quarante deux à vingt deux heures est décédé à Diégo-Suarez, Maria NAVOU, née à Saint-Pierre (Réunion) le vingt sept décembre mil huit cent soixante dix huit, sans profession, domiciliée à Diégo-Suarez, fille de feue NAVOU, veuve de Panon SALOMON, dressé (...) sur la déclaration de SAMORI Julien, âgé de soixante trois ans, tailleur d'habits, domicilié à Diégo-Suarez, gendre de la défunte, qui lecture faite signe avec nous, SCHNEIDER Vincent, premier adjoint, officier de l'Etat Civil, délégué par l'administrateur maritime de Diégo-Suarez.
Décès de Diégo-Suarez, 1957 (Mairie de Diégo-Suarez)
Acte n°55 : Samori
Julien
Le sept juillet mil neuf cent cinquante sept, treize heures, est
décédé à Diégo-Suarez :
Julien SAMORI, né à Saint-André (Réunion), le douze décembre mil
huit soixante dix huit, profession tailleur d'habits, domicilié à
Diégo-Suarez, fils de feu SAMORI, sans profession, et de feue Marie
Adèle PROSCRIT, marié avec Marthe Augustine SALOMON.
Dressé le huit juillet mil neuf cent cinquante sept, neuf heures, sur
la déclaration de Mathurin Edmond, âgé de soixante quatre ans,
retraité domicilié à Diégo-Suarez, qui lecture faite, signé avec
nous, LEONI Jean, conseiller municipal deuxième adjoint au maire
délégué aux fonctions d'Officier d'Etat Civil de Diégo-Suarez.