C’est sous un soleil magnifique, que nous nous sommes donc retrouvés le 18 mai, pour la seconde fois, après le rassemblement de 1987. Nous étions plus de 90, dont la doyenne Germaine, âgée de 81 ans, tandis que la benjamine Salomée, 15 mois, était absente. Les cousins les plus lointains venaient de Bourgogne, de la région parisienne, de Charente-Maritime et de Gironde. Ceux de La Réunion, de La Martinique et du Sénégal n’ont pu se déplacer.

Le matin, nous avons d’abord visité le village de La Trinité-Kerner en Riantec.  Nous nous sommes recueillis dans la chapelle du 15e siècle, où un magnifique vitrail représente la « Pêche miraculeuse » adaptée aux couleurs locales de la sardine. Nous avons découvert l’emplacement précis de la maison de l’ancêtre Yves, puis avons longé la côte, où les chaloupes de pêche venaient s’échouer autrefois.

Nous avons ensuite gagné Gavres en un impressionnant cortège de voitures. La photographie de famille était prise sur le rivage de la Petite Mer. Dans la salle des Gars de la Marine, étaient exposés l’arbre généalogique de près de 6 mètres de long, ainsi que six tableaux relatant la maison de l’ancêtre, la vie de pêcheur, le long cours, la vie quotidienne à terre, le tout étant commenté lors de l’apéritif.

Après un excellent déjeuner, certains se sont promenés sur le sentier douanier de Gavres avec ses admirables paysages maritimes, d’autres ont pris le canot pour visiter Port-Louis avec les témoignages de la formidable épopée sardinière. En soirée, tout le monde s’est retrouvé dans la salle pour une grande cotriade, le repas traditionnel de nos ancêtres pêcheurs. Nous avons ensuite voté pour choisir notre emblème, suite au concours qui était ouvert à tous. Une souscription a également été ouverte pour un ouvrage qui devrait enfin sortir en septembre prochain.

Comme en 1987, la journée était orchestrée par Annick, Patrick et Christian, qui est intervenu plusieurs fois sur l’histoire de la famille. Elle a également été bien animée avec les chansons d’Henri et de Laurence ou les pitreries de Jean-Philippe. Nous nous sommes quittés dans la bonne humeur, en espérant nous retrouver non pas dans 15, mais dans 10 ans !